La formulation habituelle en est: "Quel livre emmèneriez-vous sur une île déserte ?" Interrogation que j'ai toujours trouvée un peu stupide, car absurde: si le métier de professeur d'université devait offrir, en prime, un voyage sur une île déserte, ça se saurait. Mais, posée à l'envers, la question devient essentielle: quels livres auriez-vous le moins de scrupules à détruire ? Sans la guerre, je n'aurais jamais envisagé cette hypothèse. Et s'il n'y avait pas eu Sterpenich, je me demande quel auteur j'aurais choisi en premier lieu.