Je ne pouvais lui pardonner son comportement et d'ailleurs cela ne semblait plus s'imposer. Peu importait qu'il éprouve des regrets ou non, c'était le passé et nous avions avancé tous les deux. Moi, en tous les cas, car en dehors du choc de l'avoir revu, je ne ressentais rien. Une certaine confusion s'était emparée de mon esprit, mais l'amertume s'était envolée. Le temps rend excuses et absolution inutiles. Il ne guérit pas vraiment, il éloigne simplement les mauvais souvenirs, si bien que le cerveau ne peut plus éprouver à nouveau la douleur envolée.