Mr André Bisson et Mme Meg Villars ont le mérite d'avoir écrit une solide et claire adaptation, bien construite, excellemment et sobrement dialoguée.
Dépouillée de ses développements romanesques et réduite à l'essentiel, l'histoire imaginée par Charles Dickens n'est plus, sur la scène du second théâtre français, qu'un drame, un bon vieux drame, pittoresque, attachant, pathétique, fort capable pendant de longs soirs d'attirer à l'Odéon le grand public de la rive gauche et même celui des deux rives.
(A l'occasion de la répétition générale, Charles Méré écrit dans le journal "L'Excelsior")