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Critiques de Andrea Gentile (4)
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Je voulais naître vent

Rita témoigne devant un juge pour mettre fin à la spirale de violence qui émaille sa vie depuis sa naissance. Ce qui frappe, c'est la représentation de la mafia qui est ici personnifiée, le monstre. Les mafieux, père et frère, vus à travers les yeux de Rita, gardent toute leur humanité. C'est une vision assez paradoxale, qui fait réfléchir. La poésie présente tout au long de la lecture, adoucit la rudesse du sujet. J'ai apprécié ce roman qui nous apprend beaucoup sur l'humain.
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Je voulais naître vent

Quand on est enfant, le monstre préfère les placards ou le dessous du lit, n'est-ce pas, chers lecteurs?



Là où les enfants n'ont encore rien à cacher. Il vient les inspirer et leur suggérer de la crainte là où il n'y a rien.



Il nous dit simplement qu'il existe même si on ne le voit pas.







Deux personnages échangent sur ce Monstre en début de roman, ce n'est plus celui des enfants, mais celui qui né pour les adultes.



Un homme tente de se faire comprendre de la jeune adolescente de 17 ans assise drvant lui dans son bureau, d'identifier sans équivoque de quel monstre ils vont débattre.



"- Le Monstre est toujours là, même s'il n'a pas l'air aggressif. Il peut se mêler, se cacher derrière chacun de nos gestes.



- Comment ça?



- C'est nous qui lui permettons de grandir quand nous avons peur de lui ou quand nous allons jusqu'à le traiter avec respect. ..".



L'homme est un procureur de la justice, nous sommes en 1992, en Italie.



Le Procureur semble dire que lorsque nous sommes adultes, le Monstre, la Peur, peut aussi se promener parmi les gens, parmi nous et user de plus grandes méthodes d'intimidation pour qu'on ne l'oublie pas, celles qui frappent l'imagination, car nous, adultes, nous n'avons plus peur.



La peur est lourde, d"une pression efficace, un pouvoir auquel finalement on prêtera allégeance, à tort ou à raison.







La jeune sicilienne Rita Atria a bien saisi l'image, la Peur a une réalité concrète dans son quotidien et malgré cela, l'adolescente va témoigner contre la mafia.



Mais quel pouvoir peut-on déployer face à un Monstre ?



Le roman est inspiré de faits réels, ce qui doublera notre intérêt et notre curiosité.



Nous nous posons forcément la question.



Quid des parents, du frère ainé Nikola?



Est-ce que ceci n'aura pas de fâcheuses répercussions sur la famille?



Ses parents ont-ils autorisé sa déposition ou a t-elle été convoqué par la justice?



Nous tremblons d'emblée un peu pour la jeune fille, quoi qu'il en soit, très courageuse.



Rita se confie au procureur, son discours est fragmenté, les pièces se remettent en place, des bouts de faits de sa jeunesse raccordés les uns aux autres, comme les souvenirs d'une enfant qui voit et qui entend sans avoir l'âge de comprendre. Le Monstre était déja bien installé.



Quoi de pire que de mettre sa famille en danger si ce n'est de réaliser une double-vérité pire encore? Que sa famille elle-même cotise pour le Monstre depuis des générations, qu'elle soit une des têtes de la Mafia.



On comprend que l'adolescente souhaiterait être ailleurs, s'évader comme le vent, libre comme l'air.



Rita aime lire, elle aime la poésie, elle la glisse dans ses confidences, même pour traduire le désarroi et l'égarement.



Cela ajoute bien évidement une dimension sensible supplémentaire au roman, une humanité chez l'adolescente épargnée par l'héritage et la tradition maudite.



L'auteure Andrea Gentile a pris le parti de broder des dialogues et des émotions autour d'un fait divers afin d'avoir l'opportunité de raconter.



Cela se lit très bien.



Un contexte fort puisqu'en dépit d'un amour inaliénable il s'agit de renier sa famille.
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Je voulais naître vent

Une quatrième de couverture intéressante où l on suit l histoire en partie fictive d une jeune fille qui a grandi dans une famille sicilienne qui appartient à la mafia et qui va se retrouver à témoigner contre cette organisation. On y découvre les causes et les conséquences.

Rita Atria y rencontre le juge Paolo Borsellino, juge anfimafia célèbre qui deviendra comme un second père pour elle. D autres noms de personnes célèbres qui ont combattu la mafia apparaissent dans le livre comme un hommage à leur travail.

Cependant je ne pense pas que ce livre soit fait pour un public de collège, le sujet est vaste et compliqué à integrer, à voir si un public lycéen serait plus intéressait.
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Je voulais naître vent

J'ai acheté ce livre sur les conseils d'une libraire à Montolieu, Village du livre.



Je n'ai pas été déçu. Le texte est très court. Il convient à de jeunes lecteurs.



Ici, il est question d'omerta et d'honneur.

Une jeune fille décide de briser la loi du silence. Envers et contre tout.
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