Andrew Morton

C’était, aux dires des paparazzi, ce qu’on pouvait faire de plus drôle sans se déshabiller. J’avais eu maintes fois l’occasion de rencontrer le prince Charles et la princesse Diana lors des cocktails réservés à la presse au début de chaque tournée. Les conversations avec la princesse étaient légères, vives et banales, généralement à propos de mes cravates voyantes.
Cependant, un journaliste spécialiste de la famille royale ne passe pas sa vie à faire la fiesta. Derrière la scène, il y a un travail sérieux : il me fallait cultiver mes contacts à l’intérieur des palais de Buckingham et de Kensington, dans lesquels le couple princier occupait les appartements huit et neuf, afin de découvrir la vie des grands de ce monde, une fois tombé le masque.