...Marche lente à travers le gazon, qui fait surgir
au passage une succession de perspectives, sou-
dain dévoilées ou se dérobant au contraire au
détour d'une allée, d'un jardin d'agrément, d'un
massif ou d'une pelouse. Plates-bandes de
fleurs. Fragments de paysages inattendus, tout à
fait irréels, dans des lointains bleuissants. Un
étang, presque un lac. Des petits bancs à l'ombre
d'arbres immenses. Monuments et gloriettes.
Tonnelles. On pourrait, sans rien y changer,
enclore tout cela dans un fin cadre doré et le
suspendre au mur comme une aquarelle ; cela
ferait une très belle image d'époque, pittoresque et
un peu nostalgique…
p.119
(traduit du polonais par Christophe Jezewski et
Domibique Autrand)