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Citation de LaChroniquedesPassions


Je regarde sa silhouette brouillée par mes larmes et lui demande simplement :
– Alors, pourquoi perdre ton temps avec moi ? Pourquoi m’as-tu suivie jusqu’ici, Hardin ? (Son silence est sa seule réponse.) C’est bien ce que je pensais. Tu croyais pouvoir venir t’excuser et que j’allais accepter de rester ton secret, ta petite amie ennuyeuse et cachée. Tu te trompes, tu as pris ma gentillesse pour de la faiblesse et là, tu t’es gravement trompé.
– Petite amie ? Tu pensais être ma petite amie, s’esclaffe-t-il.
La douleur dans ma poitrine est instantanément multipliée par mille et j’ai du mal à tenir debout.
– Non… je…
Je ne sais pas quoi dire.
– Tu ne croyais pas ça, quand même ? dit-il en riant.
– Tu sais bien… que si.
Il m’a déjà humiliée, alors au point où j’en suis, je n’ai plus rien à perdre.
– Tu m’as servi ton baratin, disant que tu voulais plus, et je t’ai cru. J’ai cru à toute cette merde que tu m’as racontée, toutes ces choses que tu prétendais n’avoir jamais dites à personne, mais je suis sûre que c’était des conneries, ça aussi. Je suis sûre que tu as tout inventé. Mais tu sais quoi ? Je ne suis même pas en colère contre toi. Je suis furieuse contre moi d’y avoir cru. Je savais qui tu étais avant de tomber amoureuse de toi. Je savais que tu allais me faire souffrir. C’était quoi, déjà, ton expression ? Tu me détruirais ? Non, démolirais, c’est ça, tu me démolirais. Eh bien, félicitations, Hardin, tu as gagné.
J’éclate en sanglots.Une expression douloureuse passe dans son regard… enfin quelque chose qui ressemble à de la douleur.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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