Admettre la vérité effrayante qu’elle découvrait – qu’un être peut en tourmenter un autre, de façon répétée, sciemment, jusqu’à le pousser à la destruction, qui est son but véritable -, lui demanda simplement un temps différent du temps habituel. Un temps lourd, pesant, fige en apparence, comme suspendu, pendant lequel elle dut se dépouiller, elle de presque toutes les béquilles qui aident à vivre. L’idée de l’amour. La soif de l’amour. Le besoin de noblesse. La soif de noblesse. La filiation entre ceux qui nous ont donné la vie et ceux que nous aimons. Sans oublier le misérable, l’enivrant goût du confort, chez ceux qui en ont été privés.