En dehors de ces professionnels plus ou moins habiles, on compte aussi les guérisseurs ou rebouteux, qui utilisent des remèdes « de bonne fame » (= de bonne renommée, et non « de bonne femme ») et bénéficient de savoirs transmis de mère en fille ou de père en fils. Ils sont connus de tous et on leur fait confiance.
Quant aux charlatans (de ciarlare = bonimenter, parler), ils vont de village en village, profitant des croyances populaires pour pratiquer illégalement la médecine ou vendre des remèdes miracles sur la place publique.
À cet empilement de guérisseurs s’ajoute la médecine du pauvre : la prière, qui repose sur la foi et les miracles espérés.
Cahier documentaire