Elle ne craignait pas le jeûne. Mais la soif, la soif devenait de plus en plus intenable. Refuser d’avaler une seule goutte d’eau se révélait un combat, une souffrance indescriptible. Satan venait, la nuit, la narguer, lui faire entendre le bruit d’un verre d’eau que l’on remplit, le chant d’une fontaine, le rire d’un ruisseau cristallin.