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Citation de collectifpolar


Le détective se redressa et regarda autour de lui comme s’il venait tout juste de remarquer ma disparition. Je sifflai une nouvelle fois et il me repéra.
– A une vingtaine de mètres devant vous, monsieur Holmes ! lui criai-je, les mains en porte-voix.
Aussitôt ; il se mit en route et couvrit la distance indiquée. Après avoir inspecté le sol autour de lui, il poussa un cri de surprise et fila en direction de la Tamise.
Je descendis de l’arbre, saisis chaussettes et chaussures et pris un raccourci pour le rejoindre. Enfant, j’avais découvert que courir pieds nus à grandes enjambées sur un terrain humide et herbeux pouvait vous valoir des coupures entre les orteils. Voilà pourquoi j’avançais en martelant le sol de mes pieds, espérant que Holmes ne me verrait pas.
Des gloussements doux s’élevaient du fleuve et des rousserolles effarvattes se répondaient. Je prenais garde à ne pas empiéter sur la piste, ce qui ne m’empêcha pas de constater que quelqu’un avait laissé des traces de pas. Juste au bord du fleuve, des herbes et des roseaux étaient aplatis sur une surface d’environ deux mètres sur quatre : on avait dû se reposer à cet endroit. Soudain, je me souvins des chaussures de l’homme de Hampton ; Holmes me les avait montrées. Mais les empreintes ne correspondaient pas aux semelles que j’avais vues.
– Attendez ! lança le détective lorsqu’il me vit avancer en direction de l’eau.
Il examina un instant l’espace piétiné avant de déclarer :
– C’est bien ce que je pensais.
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