Elle continue à s'activer, avec toujours ce regard tranquille que nous ne lui connaissions pas. Elle vérifie les nœuds qui nous retiennent, ainsi que le corps de la prof. Elle tâte la cloison, la tapote en y collant son oreille. Elle dégage de sous une dalle du faux plafond plusieurs tuyaux de caoutchouc, qu'elle nous demande de tenir, et que je reconnais : ce sont ceux qui courent sous les fenêtres, prévus pour irriguer la somptueuse façade végétalisée du collège, dont l'architecte était si fier, et qui a séché au bout de quelques mois