Le docteur Lefèvre a été très clair. Dépression profonde. De celles que seuls des antidépresseurs et des anxiolytiques puissants pourraient éventuellement vaincre. Sinon, le dernier recours, c’était l’hôpital psychiatrique, et ce serait sans appel. Le médecin a tenté de conclure sur une note plus rassurante. « Vous vous en sortirez avec ce cocktail médicamenteux. Ensuite, quand vous irez mieux, on réduira les pilules, tranquillement, en douceur. »