APRÈS L’ADIEU
Fermons la porte…
Ici chez moi
Je suis seul et ma lampe fume
Insensible mon amertume
Parachève ce désarroi.
Fermons la porte, il fait si froid !
… Ton pas s’efface dans la brume
On dirait un écho posthume…
Je vais me souvenir de toi !
Je tisonne en vain l’âtre vide : Sous un peu de cendre livide
Le dernier tison s’est terni
Venu je ne sais d’où m’effleure
Un souffle…
… on dirait que l’on pleure…
Fermons la porte…
C’est fini !