J’aimais sa peau claire, comparer ses grains de beauté couleur café au lait et les miens, café noir. J’aimais la toucher et sentir près de moi une peau comme la sienne, que j’aurais tellement voulu avoir dans l’enfance, parce que dans mon école de quartier toutes les brunes étaient amoureuses du seul blond de la classe, lui-même amoureux de la seule blonde, selon une logique qui dépassait le racisme pour obéir aux règles du marché, à la loi de l’excédent de cheveux bruns et de la pénurie de cheveux clairs.