A une époque où j'avais des rapports assidus avec les ménageries et leurs pensionnaires, les Editions du Seuil, émues par la forte odeur de bête que je portais sur moi, me demandèrent d'écrire un livre sur les fauves. J'acceptai de de le tenter. Entre-temps un jury de grands reporters a eu la bonté de m'attribuer le prix Albert-Londres pour un reportage paru dans le "Parisien libéré" : "Envoyé spécial dans la cage aux fauves". Sans beaucoup hésiter, j'en ai fait cet ouvrage. Il s'agit bien entendu d'un livre tranquille qui ne fera hurler personne. C'est mon seul regret.