On a tort de présenter les pauvres comme un masse humaine passive. Cet ouvrage aspire au contraire à montrer le rôle largement méconnu, mais décisif, des plus modestes dans l'économie mondialisée. La circulation des biens contribue à à donner une forme aux modes de vie et de subsistance des pauvres, tout comme ceux-ci se révèlent indispensables à la mondialisation en tant que nouvelle frontière d'expansion des marchés et source d'accumulation du capital.