Il imaginait leur descente, tellement typique des jeunes dépendants de l’alcool et de la drogue, qui ne voulaient ou ne pouvaient pas décrocher, et qu’on retrouvait à la rue, déphasés, marginaux, paumés. Son expérience lui avait enseigné que, dans certains cas, leur addiction s’expliquait par une profonde souffrance ou une grande colère que la drogue atténuait momentanément.
(Métailié, p.160)