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Citation de hcdahlem


J’ai esquissé tes boucles qui, au soleil, prennent des reflets blonds. Suivi la ligne de ton front, l’invisible cicatrice au-dessus de ta paupière gauche, le bout de ton nez, ta bouche. J’ai caressé ta nuque, ton cou, tes épaules sculptées par la danse et la gymnastique. Embrassé tes seins aux pointes sombres, tes hanches, ton ventre, tes reins, ton cul, tes cuisses, jusqu’aux fines attaches de tes chevilles, à
la cambrure de tes pieds.
Tes soupirs faisaient écho à ceux d’Adrianna et Sandy. Les filles jouissaient l’une sur l’autre. Tu t’es enroulée autour de moi alors que Mélanie Coste faisait son apparition.
Il n’y a pas plus belle actrice porno. Ta main a tenté de me détourner d’elle. Mélanie ôtait sa robe noire. Vous possédez la même nuque, le même dos, des fesses identiques.
Mélanie semblait inquiète. D’un souffle cavalier, tu as protesté : « Tes caresses me rendent folle… » J’ai oublié Mélanie, j’ai glissé sur toi. Nous n’avons pas vu la fin du film. C’est une habitude. Ta jouissance avait un parfum de soleil, de nuit et de Monoï.
Ne pas se méprendre, l’été ne se réduit pas à Une nuit au bordel, à l’amour au mois d’août. Nous ne sommes ni juillettistes ni aoûtiens. L’été n’est pas les congés payés ou les RTT. Beurk. L’été, Évian devient le palace de nos envies.
La ville balnéaire prend la forme de nos intimes virées. Dix minutes de déambulation paresseuse autour des Clématites. D’un côté, la plage des Mouettes, les Cygnes ; de l’autre, la rue Nationale. Ne jamais quitter, surtout, les bords du lac. L’été, c’est une certaine idée de la dolce vita : petits luxes, alcools et volupté. (p. 16-17)
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