J’avais l’impression qu’avec ces réfugiés elles reconstruisaient leur histoire espagnole, la vivaient par procuration. Flora ne mentionne pas de regret, de nostalgie du pays qu’elles avaient laissé. Elles étaient jeunes quand elles étaient parties, Flora avait six ans. Comme moi quand j’avais quitté l’Italie.
Avec eux, elles réapprenaient leur hispanité. À travers eux, elles commençaient un voyage vers elles-mêmes.