Ce n'est pas facile d'avoir un père différent des autres, surtout lorsqu'il a eu "le camp". Parce que le camp, c'est comme les microbes : il s'insinue partout, même dans le foot et le Petit chaperon Rouge.
C'est un petit livre saisissant. Il est découpé en très courts chapitres indépendants, presque en petites scènes de théâtre. Mais surtout, c'est la vision des camps par trois enfants, avec le prisme de l'enfance et de la naïveté, presque. Ils ne comprennent pas tout, les personnes autour d'eux non plus (la maîtresse d'école par exemple). Le contraste rend cette période de l'histoire encore plus absurde et barbare.
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Le père de la narratrice est un rescapé des camps de concentration, il a "eu le camp" comme d'autres ont eu la varicelle, la grippe... Face à ses trois enfants, Simon, Max et la narratrice âgée de 10 ans, il ne peut s'empêcher de raconter inlassablement ses souvenirs terribles de cette période jusqu'au dégoût et jusqu'à provoquer des cauchemars chez ses enfants, notamment Max qui ne comprend pas toujours ce besoin d'en parler toujours. Il raconte la faim, la maladie, les conditions de détention abominables, les privations, l'amitié parfois, la mort. Comment vivre parmi les souvenirs obsédants de ce père dont qu'une moitié ne semble être revenue de là-bas ?
Je suis très intéressée par cette période de la 2nde Guerre Mondiale et je lis beaucoup d'ouvrages ayant trait à cette période. Je ne connaissais pas Mon père couleur de nuit que j'ai gagné à un concours sur Internet, ni cette collection "Étonnants classiques" qui a pour but de mettre à disposition des collégiens des livres dont le thème s'inscrit dans le programme du Brevet des Collèges. Je reconnais que si le thème de cette autobiographie familiale m'a plu, le livre en lui-même m'a laissé une impression plus mitigée. J'ai d'ailleurs eu du mal à écrire un résumé de ce livre car les souvenirs du père sont fragmentaires, écrits sous la forme de courts chapitres indépendants et il n'est pas facile de leur donner une vraie unité. Tous les aspects de la vie du camp sont bien abordés sans ménager le lecteur, de façon à ce qu'il connaisse ce qu'il s'est passé. Je pense que cette lecture, si elle peut être abordée par des collégiens de 3ème par exemple, peut être présentée sous la forme du chapitres choisis et non en lecture intégrale pour les raisons évoquées ci-dessus. En revanche je trouve cette collection au prix très modique (3,80€ pour ce roman) intéressante par la présence de lectures complémentaires autour du même thème (dont je retiendrai La douleur de M. Duras et Qui compte le plus de Juifs de Carl Friedman), de photos d'origine, d'éclairages professionnels, de pistes d'étude, de questionnaires à destination des élèves, de lexique.
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A la manière d'un journal intime, le lecteur pénètre dans la famille d'une fillette dont le père est un survivant des "camps". Dans l'intimité familiale, pour répondre aux questions de ses enfants et parce que "le camp" est omniprésent dans la vie du père, il raconte crûment, brutalement parfois, et, par la voix de la fillette, le lecteur comprend comment, pourquoi, toute la famille vit avec ces souvenirs et ce traumatisme, une vie à part, différente de celle des autres, isolés.
Le texte est court, simple, percutant, manie tous les ressorts de l'émotion, jusqu'à l'humour même, mais qui permet de révéler encore mieux toutes les conséquences de la Shoah et toute l'absurdité du nazisme.
Parce que le lecteur est guidé par la fillette, il est au sein de la famille, dans ce qu'elle a de plus intime, quotidien, ce qui ne peut que faire naître l'empathie.
Pour accompagner le texte, un excellent dossier est posé en amont, lui aussi profond et accessible, y compris au jeune lecteur.
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Il y a un vrai décalage entre la facilité à lire le récit (chapitres courts, dialogues) et la difficulté à appréhender ce qui est réellement dit, à propos de la vie dans les camps, des séquelles. Jochel, le père, celui qui témoigne de ce qu'il a vécu, ne cache rien, n'élude rien, tous les détails sordides, la mort omniprésente, l'horreur la plus totale, tellement glaçante que c'est presque incroyable. Et tous ses souvenirs il les transmet à ses enfants. De la matière brute. Je ne sais pas comment peuvent réagir de jeunes lecteurs (ce roman est proposé aux collégiens) car en lectrice adulte je suis passée par beaucoup d'émotions. Heureusement cette édition donne beaucoup d'informations sur le contexte historique, mais je crois qu'un accompagnement est vraiment nécessaire tant les faits sont traumatisants.
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Hannah est persuadée que le camp est un état, comme une maladie ou un accident. Elle ne comprend d'ailleurs pas très bien pourquoi ni comment son père a attrapé le camp. Par contre, ce qu'elle sait, c'est qu'il est différent des autres pères. C'est sans doute pour cela qu'il a eu le camp. A la maison, tout le monde le trouve normal. Même s'il a contracté quelques tics avec son camp. Parce que le camp a non seulement marqué son visage, mais aussi ses doigts qui martèlent en permanence les rebords de la fenêtre, une table ou le bras d'un fauteuil. Ses pieds aussi ont été marqués par le camp. Ils ne le laissent jamais en paix.
Le quotidien des camps, Jochel - le père d'Hannah - le fait vivre tous les jours, dès le petit-déjeuner à sa petite famille. Même ses rêves, ou plutôt ses cauchemars, sont imprimés de la vie du camp. Chaque nuit, il reconstruit une usine à lui tout seul. Il est capable de tout, le père d'Hannah, même de faire des ustensiles de cuisine et de les cacher sous ses aisselles. Il a rencontré tant d'hommes qui - comme lui - avaient le camp, qu'il a appris des tas de chansons.
http://dunlivrelautre.over-blog.org/article-16788943.html
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Non, je n'ai pas trop aimé ce livre...
Certes, son propos est intéressant : la vie quotidienne d'un père de famille qui se bat contre ses démons des camps de concentration. Mais c'est traité d'une manière trop décousue et cela empêche de rentrer dans le récit et de s'attacher aux personnages.
Les différents récits permettent d'en savoir plus sur l'enfer des camps, les conditions de vie, les horreurs et la solidarité aussi, mais c'est distillé par petites touches, parfois c'est suffisant mais parfois on reste frustré et on aurait aimé en savoir plus.
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Ce livre raconte les conditions de vie très dures dans les camps d'extermination durant la seconde guerre mondiale. Il est raconté du point de vue de la fille du héros du livre, quand elle était petite, dans les premières années qui ont suivi son retour comme rescapé du camp. Il était résistant et a été fait prisonnier, puis déporté.
La narratrice rend compte de la difficile réadaptation à la vie normale de son père, comme s'il venait de réchapper d'une grave maladie. Il cite cette période en effet, en disant qu'"il a le camp". Ses enfants revivent les horreurs de la guerre de sa façon, à travers ses récits. Livre facile à lire, très simple, avec de courts chapitres et très émouvant.
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même si le ton semble "ingénu" les faits racontés sont terribles et pourtant ça passe, parce que, quand on fait parler un enfant le lecteur ne ressent pas si lourd le poids porté. ici cela permet de se documenter, se souvenir, remettre sur la table l'ouvrage encore et encore, malheureusement on n'en finit pas de regretter que cette période n'ai pas servi de leçon aux hommes...
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Comment vivre après la Shoah ? Comment raconter l'indicible, comment affronter la vie quotidienne, familiale, le regard des autres, ceux qui n'ont pas vécu le camp ? Autant de questions posées par ce court récit émouvant.
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Jochel, un rescapé des camps, raconte tous les jours à sa femme et à ses trois jeunes enfants les atrocités qu'il a vécues au camp. Fragilisé psychologiquement par ce long martyre, il ne parvient pas à se remettre et à se reconstruire, malgré l'amour de sa femme qui l'a attendu pendant toute la guerre et malgré la présence de ses enfants. Il lutte en outre contre la maladie, la tuberculose nécessite des soins en sanatorium.
Les enfants ne comprennent pas bien ses récits mais ils sont neanmoins inquiets à l'idée que la guerre et les SS pourraient revenir.
Ce court roman soulève la problématique de la reconstruction pour les rescapés des camps, ainsi que de la difficulté à dire l'indicible.
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Une façon originale de parler de la Shoah, car ici ce sont les enfants d'un rescapé des camps de la mort qui raconte la vie "après" : les cauchemars, les insomnies, les souvenirs omniprésents.
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Bien que ce ne soit pas une lecture désagréable et inintéressante, ce livre ne m'a pas trop emballé. le sujet était intéressant il faut le reconnaître mais je trouve que le tout n'est pas très bien raconté, l'écriture n'est pas assez fluide, je n'ai pas réussi à m'intéresser pleinement aux souvenirs sombres du père de la narratrice. Cet homme qui a vécu la triste et terrible expérience des camps de l'ère nazi. Tant pis...
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Hannah entend depuis toujours, et tous les jours chez elle, des histoires sur le camp. Son père en est un survivant et il a le camp, c'est-à-dire que les souvenirs des camps hantent chaque aspect de sa vie.
Hannah envie un peu ses camarades de classe, leurs parents à eux n'ont pas le camp. Ces gens, qui lui sont pourtant semblables, sont si différents. Carl Friedman offre ici un très beau roman qui raconte le poids des souvenirs chez les hommes, mais aussi chez leur famille. Il raconte l'horreur de la guerre et les traces qu'elle laisse, même après des années.
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Ce livre est très intéressant et m'a énormément plus car j'ai mieux compris la seconde guerre mondiale et ça m'a donné envie de connaitre les événements de cette guerre.
Il est très facile à lire et se fini rapidement car il est répartit en plusieurs chapitres très courts et à chaque fin de chapitre j'ai eu envie de lire la suite.
Il est raconté d'un point de vue interne, à la première personne par l'un des enfants de Jochel.
Dans chaque chapitre, il y a une discution de famille qui a souvent pour sujet le camp de concentration.
Ce livre parle de Jochel, père de famille de 3 enfants, passe son à penser tout le temps à ce camps où il a été pendant ci longtemps dans la nuit.
Au fur et à mesure des chapitres, Jochel raconte son vécu dans le camp de concentration pendant la seconde guerre mondiale.
Durant la nuit il peut arriver que toute la famille soit réveillée car il fait trop de bruit pendant son "somnambulisme".
La femme de Jochel n'aime pas trop lorsque son mari parle de son vécu dans le camp.
pour conclure, je pense que ce livre est moralement intéressant car il raconte en fond le choc qui reste chez les gens qui sont aller dans les camps de concentration.
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Ce roman est insoutenable à certains moments. L'intensité du vécu ,dans un camp de concentration, du père, entraîne sa famille dans un comportement extrême. Ce père qui continue à extraire sa souffrance ,pèse lourd et génère une angoisse au quotidien pour ses proches. Cette lecture demande des pauses;
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Mon père couleur de nuit est un père qui a connu les camps de concentration et qui n'a jamais réussi à oublier. Le roman, raconté du point de vue d'une petite fille, est composé de petits chapitres qui, tous, mis bout à bout, essaient de raconter l'indicible, l'horreur.
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