Et il ressentait le besoin de guetter la moindre chute de ces projectiles, tout en s’attendant passivement au pire. Ainsi s’asseyait-il parfois durant des heures sur la cuvette des toilettes, les yeux rivés au plafond, résolu à détecter le moment fatidique de leur détachement. Parfois, il se réveillait la nuit en nage et retournait à son poste d’observation une heure ou deux, glacé par les nuits d’hiver et martyrisé par une bise que la large fente de la fenêtre laissait passer. Mais jamais il n’était présent au bon moment.