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Critiques de Bartolo Torres (11)
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Le jeune Lovecraft

Je connais l'auteur H-P Lovecraft uniquement de nom je n'ai jamais lu un de ses ouvrages, à la lecture de cette bande dessinée j'ai très envie de lire ses livres surtout Le mythe de Cthulhu dont j'entends souvent parler.



J'ai aimé cette bande dessinée très gothique et avec un humour noir qui m'a vraiment beaucoup fait sourire.



Une vraie découverte j'ai envie de lire les deux autres bandes dessinées et de découvrir les bouquins de H-P Lovecraft!
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Le jeune Lovecraft

Vous connaissez HP Lovecraft? Si oui, pouvez vous l'imaginer ado, allant au lycée et ayant une copine, non pas une petite amie, juste une amie FILLE, vous avez du mal?

Et bien, José Oliver et Bartolo Torres, artistes espagnols eux le peuvent et le prouvent avec cette bd. A la fois respectueuse du créateur du mythe de Cthulhu, car bourrée de références à son œuvre , et insolente car présentant Lovecraft comme un ado presque comme les autres. Presque, car doté d'une imagination débordante, il réécrit à sa façon quelques classiques de la littérature, pratique la magie, rencontre des poètes défunts, et son animal de compagnie est une goule nommée Glenn (clin d'œil au chanteur des Misfits, probable, vu les goûts musicaux des auteurs). En résumé, une bd qui devrait plaire aux geeks, aux ados gothiques, et à quelques vieux chnoques comme moi (bah oui, j'ai largement passé la trentaine, alors...).
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Le jeune Lovecraft, tome 3

J'ai trouvé ce petit album au format à l'italienne (rectangulaire, donc bien ch...t à ranger!) un peu par hasard en furetant chez ma libraire bd unique et préférée.

Présentation de la chose (l'album, pas la libraire hein !) :Une série, espagnole si j'ai bien compris ,de strips humoristicofantastique. Pour vous situer, on pense à la famille Adams, à Tim Burton et à Calvin & Hobbes, on fait pire comme influences non ?

Evidemment, il y au aussi des références à Lovecraft, et même à Robert Howard, avec une version d'une de ses nouvelles : "Dans la forêt de Villefère".

J'espère, que ces quelques lignes mettront l'eau à la bouche des amateurs, pour moi, je suis tout prés du coup de cœur...
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Le jeune Lovecraft

Nombreux sont les amateurs d’Howard Phillips Lovecraft, un auteur qui a excellé dans le domaine de la littérature de l’horreur. Ses univers mêlent fantastique et science-fiction ; il est capable de tordre la réalité au point de la rendre angoissante.



En préface, le scénariste José Oliver questionne cet engouement : « Qu’est-ce qui rend cet auteur si attirant ? Peut-être sa personnalité mystérieuse, truffée de légendes qu’il prenait plaisir à répandre parmi ses amis (…). Notre Lovecraft est différent du vrai : il n’était pas orphelin et vivait avec sa mère ; nos aventures rocambolesques l’auraient sans doute mené au bord de la dépression nerveuse ou quelque chose de semblable ».



Quoi qu’il en soit, José Oliver et Bartolo Torres ont exploité cette aura de mystères qui plane autour du célèbre romancier ; les auteurs espagnols se sont pris au jeu d’imaginer quel genre d’enfant il pouvait être. Il n’est pas nécessaire d’être spécialiste de Lovecraft, voire d’avoir lu ses œuvres, pour apprécier la lecture. En effet, l’univers qu’il a créé n’est présent qu’en clins d’œil. Ces derniers plairont certainement aux amateurs, les feront sourire. Quant aux lecteurs non initiés à H-P Lovecraft, ils ne devraient pas être gênés dans leur lecture. On découvre avant tout un jeune garçon solitaire et acariâtre qui côtoie avec difficulté ses camarades de classe et développe un intérêt immodéré pour le surnaturel.



Les Espagnols connaissant cette série de longue date. En effet, ses strips ont tout d’abord été pré-publiés séparément avant d’être compilés (en 2004) en vue de la publication du premier tome (Espagne toujours).



(...) premier tome du Jeune Lovecraft qui se passionne pour un monde imaginaire foisonnant. Le garçon ne s’effarouche pas à la vue d’une goule, d’une momie ou d’un fantôme et se tourne naturellement vers la magie noire grâce aux nombreux grimoires qu’il possède dans sa chambre (d’ailleurs, quoi de plus naturel que de créer un golem pour que ce dernier fasse vos devoirs à votre place ??!). Pour ne rien gâcher, le jeune Lovecraft fait preuve d’un esprit très vivace pour son âge. Il parvient à faire surgir des créatures qui sortent directement de mes souvenirs (ne vous ai-je jamais parlé de mon appétence à Lovecraft ?) mais ce jeune apprenti sorcier manque malheureusement d’expérience… Pour notre plus grand plaisir car ses incantations aboutissent rarement au résultat escompté et le mettent dans des situations cocasses.



Rapidement, le lecteur adopte ce jeune orphelin qui se dérobe à la vigilance de ses tantes et commande le Necronomicon au Père Noël… et c’est bien-là ce genre de détails qui m’a plu dans l’album. Les auteurs font cohabiter des univers totalement opposés, créant ainsi une ambiance atypique et réellement originale.



José Oliver enrichit également cet univers d’intermèdes littéraires durant lesquels le Lovecraft-junior réécrit quelques grands classiques comme Moby Dick, L’île au trésor ou Dracula (pour ne citer qu’eux). L’enfant laisse libre court à son imagination et détourne sans vergogne les récits originels pour y injecter des créatures de son invention ; Moby Dick devient ainsi la mascotte de Chtulhu qui entrera dans une colère folle en découvrant les sombres desseins du Capitaine Ahab.



Côté graphique, Bartolo Torres s’en donne à cœur joie. Son trait fluide est complété d’une faible palette de couleurs (noir, blanc, gris) ponctuellement rehaussées d’autres teintes (majoritairement du rouge). Son dessin est en apparence enfantin et la découpe des pages se compose presque invariablement de deux bandes de trois cases. Le format à l’italienne sert parfaitement la mise en page des strips mais il ne faut pas se méprendre : Le jeune Lovecraft n’est pas un album à mettre entre les mains des jeunes lecteurs qui ne profiteraient pas pleinement de cet humour à prendre au second degré.




Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Le jeune Lovecraft, tome 2

Les deux auteurs espagnols reprennent les mêmes bonnes recettes que celles qui ont présidé au premier volet de la série.
Lien : http://www.actuabd.com/Le-je..
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Le jeune Lovecraft

Étant fan des mythes lovecraftien et de l’univers créé autour de Cthulhu, je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture.

Cette bande-dessinée est une série de strips avec un fil rouge conséquent, ce que j’ai grandement apprécié.



Le jeune Howard s’essaie à l’écriture quand il n’est pas à l’école. Il réécrit des œuvres classiques comme l’ile au trésor ou Dracula et ça tourne toujours mal – j’ai bien ri.

C’est un gamin un peu sombre, sans amis. Il est harcelé par une brute épaisse et pour se défendre, il invoque un ancien dieu… inutile de dire que ça ne se passe pas comme prévu.

Il promène sa goule comme un vulgaire chien – je vous laisse imaginer la catastrophe.

Et enfin, sa vie est chamboulée quand une nouvelle élève, Siouxie, apparaît.



Tout se suit et les récits s’enchaînent avec fluidité. Sur bien des points, ça m’a fait penser à la petite mort, tout en étant différent – c’est peut-être dû au format ou aux chutes des histoires aussi ridicules que drôles.

J’ai bien aimé les personnages, je les trouve attachants à leur manière : Howie est tout timide, Glenn est glauque mais ça fait partie de son charme, Rammenoth est ridiculement drôle, Siouxie parlait beaucoup trop au début et était soulante mais sa relation avec Howie est touchante.



Les dessins sont fun. Ils se marient bien au style humoristique de cette bande-dessinée. En tout cas, j’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations : l’apparence des dieux est sympathique, le visage des personnages est expressif. Tout pour me plaire.

Pour finir, je dirai que j’ai bien aimé cette lecture. J’ai vu qu’il existait un second tome, il faudra que je vois pour me le procurer.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Le jeune Lovecraft

alors plutôt très déçus dans l'ensemble... les dessins sont minimalistes mais ça je le savais avant de lire. Etant un peu fan de lovecraft je m'attendais à bcp mieux au niveau de l'humour. Il y a très peu de références à l'univers de lovecraft au final et quand elles sont la c'est toujours les même. je ne suis pas sur d'avoir esquissé un sourire sur 70p.

Il y a aussi pas mal d'erreur dans le texte surement du à une mauvaise trad entre l'espagnol et le français.

Il y a un T2 que je ne lirais pas. Il y avait tellement mieux à faire !

A éviter, enfin c'est mon avis
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Le jeune Lovecraft

Avant de devenir écrivain de romans fantastiques, Howard Phillips Lovecraft a été, comme tout le monde, un enfant et un adolescent. Mais déjà, alors qu'il est encore jeune, son imagination débordante et tournée vers les phénomènes étranges et les réactions humaines décalées, va peu à peu créer les mondes qu'il reprendra dans ses romans. Il essaie la magie pour se débarrasser de collègues de lycée trop violents envers lui, il revisite les classiques de la littérature et en change l'histoire pour la rendre plus sombre et plus cynique, il cherche un déguisement d'Halloween digne de ses plus grandes idées, il devient ami avec Siouxie alors qu'il n'apprécie guère la compagnie des filles, il essaie de cacher à ses tantes qui l'élève les monstres qu'il a invoqué par des incantations mystérieuse, il rencontre des poètes morts mais qui semblent beaucoup s'amuser dans l'au-delà …

J'adorais cet auteur quand j'étais adolescente et quand j'ai vu que des auteurs espagnols imaginaient son enfance dans des petits albums au format à l'italienne, j'ai craqué ! Les dessins aussi m'ont tout de suite séduit par leur simplicité mais aussi par l'expressivité des visages et la richesse des monstres qui surgissent au fil des cases. Certains sont même presque adorables ! Bien sûr, pour ce genre de sujet, ils ont opté pour du noir et blanc en majorité, ou bien des teintes marron ou grises et quelques touches de couleur (le plus souvent rouge). L'histoire se présente sous forme de strips et il y a parfois une continuation narrative sur plusieurs d'entre eux mais cela se limite en général à 3 ou 4 pages. J'ai donc trouvé cela très facile et très pratique à lire quand on n'a pas trop de temps pour se plonger dans une lecture longue. J'ai beaucoup aimé l'humour noir et grinçant et j'ai plusieurs fois éclaté de rire devant certaines situations absurdes. Ce jeune Lovecraft, malgré ses défauts (misanthrope, misogyne, et j'en passe), est plutôt attachant. Je crois que c'est sa timidité et le fait qu'il a du mal à s'intégrer à la société qui m'ont conquise. Il me semble qu'il n'est pas nécessaire de connaître cet auteur ou même de l'apprécier pour lire ces albums car ils se suffisent par eux-mêmes. Bon, il vaut quand même mieux aimer le fantastique et l'humour sombre ! De mon côté, c'est tout à fait le genre de lecture que j'apprécie quand j'ai la tête un peu ailleurs ou pas trop de temps : les dessins sont sympathiques et modernes et le sujet sort de l'ordinaire ! J'espère qu'il y aura un tome 3 !
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Le jeune Lovecraft, tome 2

Avant de devenir écrivain de romans fantastiques, Howard Phillips Lovecraft a été, comme tout le monde, un enfant et un adolescent. Mais déjà, alors qu'il est encore jeune, son imagination débordante et tournée vers les phénomènes étranges et les réactions humaines décalées, va peu à peu créer les mondes qu'il reprendra dans ses romans. Il essaie la magie pour se débarrasser de collègues de lycée trop violents envers lui, il revisite les classiques de la littérature et en change l'histoire pour la rendre plus sombre et plus cynique, il cherche un déguisement d'Halloween digne de ses plus grandes idées, il devient ami avec Siouxie alors qu'il n'apprécie guère la compagnie des filles, il essaie de cacher à ses tantes qui l'élève les monstres qu'il a invoqué par des incantations mystérieuse, il rencontre des poètes morts mais qui semblent beaucoup s'amuser dans l'au-delà …

J'adorais cet auteur quand j'étais adolescente et quand j'ai vu que des auteurs espagnols imaginaient son enfance dans des petits albums au format à l'italienne, j'ai craqué ! Les dessins aussi m'ont tout de suite séduit par leur simplicité mais aussi par l'expressivité des visages et la richesse des monstres qui surgissent au fil des cases. Certains sont même presque adorables ! Bien sûr, pour ce genre de sujet, ils ont opté pour du noir et blanc en majorité, ou bien des teintes marron ou grises et quelques touches de couleur (le plus souvent rouge). L'histoire se présente sous forme de strips et il y a parfois une continuation narrative sur plusieurs d'entre eux mais cela se limite en général à 3 ou 4 pages. J'ai donc trouvé cela très facile et très pratique à lire quand on n'a pas trop de temps pour se plonger dans une lecture longue. J'ai beaucoup aimé l'humour noir et grinçant et j'ai plusieurs fois éclaté de rire devant certaines situations absurdes. Ce jeune Lovecraft, malgré ses défauts (misanthrope, misogyne, et j'en passe), est plutôt attachant. Je crois que c'est sa timidité et le fait qu'il a du mal à s'intégrer à la société qui m'ont conquise. Il me semble qu'il n'est pas nécessaire de connaître cet auteur ou même de l'apprécier pour lire ces albums car ils se suffisent par eux-mêmes. Bon, il vaut quand même mieux aimer le fantastique et l'humour sombre ! De mon côté, c'est tout à fait le genre de lecture que j'apprécie quand j'ai la tête un peu ailleurs ou pas trop de temps : les dessins sont sympathiques et modernes et le sujet sort de l'ordinaire ! J'espère qu'il y aura un tome 3 !
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Le jeune Lovecraft

Tout le monde connaît Howard Phillips Lovecraft, auteur cynique et pessimiste de récits fantastiques, d’horreur et de science-fiction. José Oliver et Bartolo Torres décrivent dans cet album au format à l’italienne, premier d’une série à suivre, une jeunesse fantaisiste du créateur du mythe de Cthulhu. L’idée n’est pas en soi franchement originale mais, appliquée à un auteur tel que Lovecraft, c’est assez jubilatoire.
Lien : http://www.actuabd.com/Le-je..
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Le jeune Lovecraft

Incontestablement, ce petit album au format italien est un livre qui plaira aux geeks, plus particulièrement aux (anciens ou nouveaux) rôlistes, amateurs de dark fantasy ou complétistes admirateurs de Lovecraft.



Avec la redondance habituelle à ce genre, on assiste à des tranches de vie prises dans une certaine continuité : Howie (le petit Lovecraft), persécuté par Big Joe qui lui pique son goûter, en est réduit à invoquer l’œil de Rammenoth (tout simplement parce qu’il ne sait pas se battre) : la réussite toute relative de son entreprise l’encouragera à persévérer. Il créera un golem pour faire ses devoirs puis se liera d’amitié avec une goule hantant les cimetières (que tout le monde prendra pour un gentil chien-chien), voyagera à dos de Byakhee et ira faire la fête avec les fantômes de Baudelaire, Rimbaud et Poe en compagnie de Siouxie, une fille de son âge pleine d’émergie mais qui partage certaines de ses passions. De temps en temps, on le surprend à imaginer des fins alternatives aux grands classiques de la littérature avec la plupart du temps l’intervention d’un Grand Ancien (très réussies d’ailleurs, pleines d’humour noir).

Les clins d’œil, s’ils sont légion (a fortiori puisqu’à la base de l’ouvrage), n’empêcheront pas un lecteur profane d’apprécier. Certes, l’auteur citera le Necronomicon et évoquera quelques-unes des figures tutélaires du panthéon lovecraftien (Cthulhu, bien sûr, nommé ici « Cthulhulhu », mais aussi Shub-Niggurath, Yog-Sothoth, Dagon, les Mi-Go, les Byakhees, Ubbo-Sathla), mais on aura aussi droit au… Père Noël. Bien que souvent sanglantes, les illustrations ne sont pas à proprement parler nauséeuses ou glauques et, hormis deux ou trois allusions gentiment sexuelles (comme Rammenoth qui explique comment cette sorcière australienne se fait du bien avec une partie de son corps), il n’y a pas de quoi réserver cela à un public averti.



L’album est complété par une galerie d’illustrations faites par d’autres artistes.



Au final, un petit ouvrage agréable qui ravira les amateurs.
Lien : http://journal-de-vance.over..
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