Je sais que tu me caches des choses, et je l’attribue au mystère que tu aimes cultiver. Dans le fond, je ne suis pas inquiet pour toi, le manque de logique et de cohérence de la plupart de mes amis ne les a jamais empêchés de retomber sur leurs pieds ; comme toi, je vis dans un pays scandinave à mi-temps et je constate que l’ordre ne mène pas toujours à la félicité. La mienne, je la puise dans les histoires que l’on me raconte, le charbon de mes livres, donc je t’écoute d’une oreille alerte.