Il reconnut en effet Fendrel, un homme qui vivotait en revendant de vieux objets et des vêtements usagés. Il ne payait pas de mine, mais tout le monde le respectait depuis qu’il était allé jusqu’à Compostelle pour remercier Dieu d’avoir sauvé son fils atteint d’une fièvre mortelle. Le fils s’était fait moine et Fendrel, au retour d’Espagne, s’était découvert un don pour soulager les maux. Il suffisait qu’il pose ses mains sur un malade en récitant une prière, pour que celui-ci se sente beaucoup mieux. Et les conseils qu’il donnait étaient toujours d’une grande sagesse.
Chapitre 6