Nationalité : Chine
Né(e) à : province du Fujian , 1961
Né(e) à : province du Fujian , 1961
Biographie :
Bei Bei, de son vrai nom Lin Lan, est romancière et nouvelliste.
La mère de Bei Bei était enseignante et elle a grandi dans
l’enceinte du collège. Ce fut une enfance insouciante, elle avait quinze ans à la fin de la Révolution culturelle, et n’en a pas été affectée.
Elle est entrée peu après à l’Institut de formation des enseignants de Fuzhou, dans l’annexe du district de Minhou. Elle est devenue professeur, et a enseigné pendant sept ans.
Au début des années 1980, elle commence à écrire, des articles publiés à partir de 1983 dans divers journaux. Son travail est alors surtout journalistique, elle tient des rubriques spéciales dans des quotidiens locaux comme celui de Fuzhou, mais aussi dans des revues d’autres provinces, comme le Shenghuobao du Heilongjiang.
Son premier recueil de nouvelles est publié en 1997 et son premier roman en 2000.
Elle est vice-présidente de l’association des écrivains du Fujian, et rédactrice adjointe de la revue littéraire bimensuelle Xiaoshuo xuankan (" Roman choisi ").
+ Voir plusBei Bei, de son vrai nom Lin Lan, est romancière et nouvelliste.
La mère de Bei Bei était enseignante et elle a grandi dans
l’enceinte du collège. Ce fut une enfance insouciante, elle avait quinze ans à la fin de la Révolution culturelle, et n’en a pas été affectée.
Elle est entrée peu après à l’Institut de formation des enseignants de Fuzhou, dans l’annexe du district de Minhou. Elle est devenue professeur, et a enseigné pendant sept ans.
Au début des années 1980, elle commence à écrire, des articles publiés à partir de 1983 dans divers journaux. Son travail est alors surtout journalistique, elle tient des rubriques spéciales dans des quotidiens locaux comme celui de Fuzhou, mais aussi dans des revues d’autres provinces, comme le Shenghuobao du Heilongjiang.
Son premier recueil de nouvelles est publié en 1997 et son premier roman en 2000.
Elle est vice-présidente de l’association des écrivains du Fujian, et rédactrice adjointe de la revue littéraire bimensuelle Xiaoshuo xuankan (" Roman choisi ").
Source : http://www.chinese-shortstories.com/
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Citations et extraits (7)
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Mon titre officiel c'est " Hygiéniste en ouatères " : c'est joli à entendre comme formule !
Ce qui est moins joli à l'oreille, c'est que ça veut dire : "Balayeur de chiottes" ...
Ce qui est moins joli à l'oreille, c'est que ça veut dire : "Balayeur de chiottes" ...
Justement, une femme arrivait, jupe longue et hauts talons, et que je te dandine, à droite toute !
Au bout d’un petit moment, on a entendu le bruit de la chasse d’eau, la dame est ressortie, et que je te redandine, droit vers le large …
Au bout d’un petit moment, on a entendu le bruit de la chasse d’eau, la dame est ressortie, et que je te redandine, droit vers le large …
Quand on a dû se mettre à l’école des ouvriers et des paysans, ça a toujours été des boulots pénibles et salissants, alors c’est moi qui me suis tout coltiné, Mi Weicang, lui, ne mettait jamais la main à la pâte.
Moi, depuis tout petit, j’avais l’habitude de tout ça, le travail dur, la saleté, je pouvais faire n’importe quoi, tandis que lui, même s’il s’était entraîné à la boxe avec son père, il ne savait pas : boxer et bosser, c’est pas du tout pareil ...
Moi, depuis tout petit, j’avais l’habitude de tout ça, le travail dur, la saleté, je pouvais faire n’importe quoi, tandis que lui, même s’il s’était entraîné à la boxe avec son père, il ne savait pas : boxer et bosser, c’est pas du tout pareil ...
Professionnellement, j'ai presque jamais l'occasion de parler : quand on vient chez moi, c'est dans la noble intention de chasser les déchets de ses tripes, on n'est pas d'humeur à bavarder avec l'Hygiéniste !
Quand des clients se présentent, je les regarde faire : si les hommes se débraguettent, si les femmes ne jettent même pas un coup d'œil vers le guichet, alors je ne m'occupe pas d'eux ...
Mais si je vois les hommes tirer au bout de leur ceinture, si je vois les femmes se mettre à fouiller dans leur sac, alors je sais qu'ils veulent couler un bronze, et là, je me manifeste : entre le pouce et l'index, je leur tends deux feuilles de papier, bien pliés ensemble, un joli petit rectangle et je les leur donne. " C'est deux maos* ", je leur dis...
*mao : monnaie chinoise ( 1 / 10ème du yuan chinois.)
Mais si je vois les hommes tirer au bout de leur ceinture, si je vois les femmes se mettre à fouiller dans leur sac, alors je sais qu'ils veulent couler un bronze, et là, je me manifeste : entre le pouce et l'index, je leur tends deux feuilles de papier, bien pliés ensemble, un joli petit rectangle et je les leur donne. " C'est deux maos* ", je leur dis...
*mao : monnaie chinoise ( 1 / 10ème du yuan chinois.)
Il y en a six, de ouatères, au monastère ; les miens, dans l’angle nord-ouest, font pas loin de cent mètres carrés, tout en carreaux de céramique et morceaux de verre incrusté, fenêtres et portes en alu, sous un toit en pente.
À gauche de l’entrée principale, c’est pour les hommes, à droite, pour les femmes.
Entre les deux, il y a une paroi de verre dépoli, vert pâle, percée à bonne hauteur d’une ouverture en demi-lune ; derrière ce trou se tient assis un type au visage tout rond, au nez tout droit : c’est moi-même.
À gauche de l’entrée principale, c’est pour les hommes, à droite, pour les femmes.
Entre les deux, il y a une paroi de verre dépoli, vert pâle, percée à bonne hauteur d’une ouverture en demi-lune ; derrière ce trou se tient assis un type au visage tout rond, au nez tout droit : c’est moi-même.
Moi, les ouatères, c'est mon métier et, par dessus le marché, je vis dedans
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