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Critiques de Bénédicte Bonnet (3)
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8 Nouvelles érotiques inédites, tome 20

Ce 20e volume de nouvelles érotiques inédites fait la part belle aux personnages plus âgés qu'habituellement en romance / érotica : les plus jeunes sont en effet trentenaires, les autres ont la quarantaine voire plus, avec des enfants adultes depuis longtemps partis du nid. Une bouffée d'air frais, même s'il est donc beaucoup question de la fameuse crise et de routine dans cet opus. On sent également que le covid est passé par là, plusieurs auteurs mentionnant le confinement.



« La petite robe noire », « La tache » exploitent plus particulièrement le thème de l'amour et du désir qui s'émoussent, avec toute l'amertume qui va avec, à travers respectivement la jalousie et l'infidélité. Pas super joyeux donc. « La petite robe noire » met ainsi plus l'accent sur les sentiments, n'hésitant pas à appuyer là où ça fait mal. Avec « La tache », c'est l'inverse : du sexe brut, où il est compliqué de compatir avec l'héroïne qui trompe ouvertement son mari... ou pas, on ne sait pas trop s'il s'agit d'un fantasme ou de la réalité, sans doute ce qui, avec l'épilogue, permet à la pilule de passer.



« En visio, ne pas déranger » aborde aussi la routine, mais de façon plus douce ; Louis et Marianne réapprennent à pimenter leur vie sexuelle de façon originale et pleine de malice. Gaëlle Bouix signe là la meilleure nouvelle du livre, juste devant « Dans la tempête », avec une héroïne qui se découvre bi et un début de romance. C'est à la fois très sensuel, puis mignon.



Si vous voulez de l'originalité, « Une histoire de peau » va vous en donner à travers l'histoire à la fois la plus chaude... et froide... du recueil. Niveau sensualité, c'est bouillant, bestial, animal. Clairement, la plume de Natacha Touillon a « un truc ». Mais, parce qu'il y a un mais, le cadre peut tout autant séduire par son côté incongru que purement et simplement dégoûter : une chambre froide de boucherie, avec la viande et le sang partout, y compris sur les amants... Il fallait oser, l'autrice l'a fait, le résultat est pour le moins particulier, mais pas mauvais en soi, loin de là. Perso, ça m'a surtout refroidi...



En parlant de froideur, parlons de Meg, l'héroïne de « S'ouvrir au bonheur », qui ne sait pas ce qu'elle veut. Une romance « classique » entre collègues de bureau, comme toujours très bien écrite par le duo Géhin-Tinchant qui a réussi, en quelques pages, à caser plusieurs rebondissements.

Début de romance aussi dans « Pas un mot ! », à travers deux contacts internet devenant sex-friends et plus car affinités. Si l'on devine facilement le plot twist final, ça n'en reste pas moins une bonne histoire.



Reste le cas « La liseuse ». C'est un fait, Eric Valland et moi, à l'exception de « Un soir sur la Costa Brava » dans le tome 15 que j'avais bien aimé, ça ne passe pas. Pas de bol, ici, on a la quintessence de son style à travers un héros qui coche toutes les cases de l'incel (40 ans, de retour chez ses parents, accro au porno et à la pignole) et une histoire d'adultère qui sort de nulle part (la copine de son frère vient le trouver pour une partie de jambes en l'air puis repart comme si de rien n'était). Si encore ça avait été un fantasme, avec par exemple le héros se réveillant dans les dernières lignes, pourquoi pas, hein... Mais en l'état, c'est juste malaisant et pas sexy pour un sou. Même le « Brigade Mondaine » lu le mois dernier était de meilleur goût que ça. Bref, à l'avenir, à moins d'avoir un truc de positif à mentionner, vous ne me verrez probablement plus parler en détail des textes d'Eric Valland, si c'est pour toujours dire la même chose, c'est pas la peine.



Globalement, ce vingtième volet est donc plutôt un bon cru, avec une dose d'érotisme allant du soft au débridé, et des histoires pour tous les goûts. Pas mon préféré, cependant, malgré les excellents textes de Gaëlle Bouix et Florence d'Agosto.
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Pupille 0877PE

Une histoire vraie, retraçant la vie d'une enfant abandonnée à l'assistance publique et passant de déconvenues en déconvenues. De la non assistance à personne en danger, jusqu'au mépris de la DDASS pour le destin d'une gamine, ce livre est purement et simplement une mise en accusation de la société.
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Venus d'Inde, les remèdes indiens qui guérissent

"Venus d'Inde, les remèdes qui guérissent" est un livre où l'on trouve nombre d'astuces et de conseils pour nous permettre de changer nos habitudes et surtout prendre soin de nous grâce à ce que l'on pourrait qualifier chez nous de "remèdes de grand-mère".

On y trouve des produits connus ou méconnus qui sont utilisés en Inde pour prendre soin de soi, mais l'ouvrage nous permet de découvrir bien plus. Sans être un ouvrage sur l'ayurvéda, cette médecine traditionnelle est très présente. Quelques postures de yoga sont également suggérées. L'ouvrage nous permet également d'aller à la rencontre de la culture indienne.

"Venus d'Inde, les remèdes qui guérissent" est un ouvrage intéressant et assez complet.


Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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