Benjamin Keltz

Les résidents de Haute Bretagne réagiront immédiatement au titre , et ceux des territoires en cours de « saucisation » (Côtes d’Armor et les derniers bastions qui ne résistent plus, à savoir les finistériens) ne peuvent que se sentir concernés. Eh oui, le hot-dog armoricain étend peu à peu sa zone d’influence, au delà du marché Des lices et surtout de la route de Lorient lorsque les Rouge et Noir vont lutter pour la victoire à l’aide d’un ballon rond. Et bien entendu dans les tribunes, retentira l’hymne du club



« Galette-saucisse, je t’aime

J ‘en mangerais des kilos

Dans toute l’Ille et Vilaine

Avec du lait ribot »





La recette est précise : de la bonne saucisse grillée, chaude, roulée dans une galette de sarrasin, froide (les Brestois la préféreraient tiède : hérésie?). On trouvera même la recette de la pâte.



L’aspect historique n’est pas négligé : évolution de la recette, heures de gloire de la Robiquette, hégémonie de la galette saucisse dans toutes les animations villageoises



La commémoration de ce repas convivial (ça ne se déguste pas seul, une galette saucisse) est un chouette petit ouvrage collectif, alliant dessins, texte, et photos, sur un ton bon enfant (parfois un peu grivois tout de même) qui m’a tout de même bien fait rire (fou rire sur la carte de la saucisation), mais aussi plongé avec délices dans les souvenirs de la ville il y a quelques décennies. A noter la préface par la SGSB, Sauvegarde de la Galette Saucisse Bretonne, qui a tout de même, après s’être ralliée au RUT (rassemblement utile à tous), a obtenu 2,15% des vois aux municipales de Rennes en 1995!



Bonus sur le blog : le clip de l’hymne du stade rennais


Lien : http://kittylamouette.blogsp..

120 ans des Rouges et Noirs en photos



si, comme moi, vous êtes un fidèle supporter de notre bon vieux Stade Rennais alors ce recueil est pour vous.



Une montagne de souvenirs footballistique et personnel parce qu'au fil des pages, dans un p'tit coin de vot' tête, vous retrouverez les :

"Ah oui, j'avais oublié"

"Tu te souviens, on y était !"



A découvrir pour les plus jeunes et a parcourir avec vos yeux d'enfant pour les autres en mangeant une galette saucisse accompagnée d'un bol de cidre



Kenavo



https://www.auferrouge.com/

Connaissant le problème de logement en Bretagne, et amoureuse d'une petite ville des Côtes d'Armor, la lecture de ce livre était pour moi une nécessité. J'ai apprécié l'approche de Benjamin Keltz, les rencontres au fil des pages, l'histoire des villes (entre autre celle de Sables d'Or que je ne connaissais pas du tout), les problématiques rencontrées. Si le sujet vous intéresse je vous conseille cette lecture.

Les enquêtes, c'est mon dada. Et grâce à ce docuBD je constate que la BD peut traiter de tous les sujets, et c'est une formidable nouvelle.



Car en voilà un sujet complexe, qui peut même sembler rébarbatif. J'avoue que je ne serai pas aller creuser de moi même cette question.



C'est donc avec un grand intérêt et beaucoup de plaisir que j'ai lu cette enquête très documentée, dessinée avec humour par Eudes, qui se met en scène ainsi que ses deux acolytes, formidable procédé.



C'est complet, intelligent, neutre, drôle, on en sort avec un historique complet sur le traitement politique de ce "serpent de mer". (Les personnalités politiques sont délicieusement croquées).



Si un jour prochain la question se pose enfin vraiment... j'aurais un dossier complet pour me faire une opinion.

Une nouvelle approche sur ce sujet important aux breton(ne)s, l'aspect bande dessinée est plus facile aux néophytes du sujet pour aborder la réunification de la Bretagne.

De plus c'est une enquête studieuse et remis au goût du jour grâce à de nouvelles interventions, que les protagonistes soient contre ou non.

Une enquête réalisée pendant la période de Covid, Eudes réussit avec son trait et ses couleurs franches à dédramatiser et apporter un bel humour.



Découvrez les dessous politiques de ce serpent de mer, qu'est la frontière bretonne. Aucun parti pris, à vous de faire votre propre avis.



Des documents jalonnent cette BD-enquête et nous montre la véracité des informations. J'ai beaucoup apprécié les caricatures des politiciens très bien réalisées par Eudes.

Jean-Yves Le Drian a traversé le chaotique quinquennat de François Hollande sans soubresaut, parvenant l’exploit de recueillir une quasi-unanimité pour saluer son bilan positif à la tête du ministère de la Défense. Une reconnaissance qui dépasse les clivages politiques et qui fait de Le Drian le plus influent des politiques bretons. Une popularité qui lui a permis d’être élu président du conseil régional de Bretagne en 2015 tout en conservant son ministère contrairement aux promesses de François Hollande.



Derrière ce succès se cache homme discret, presque taiseux et l’enquête des deux journalistes Benjamin Keltz & Nicolas Legendre permet de retracer le parcours du natif de Lanester qui est parvenu à se hisser jusqu’au prestigieux Ministère de la Défense.



On y découvre une enfance et une jeunesse baignées par le militantisme dans le sillage de ses parents très impliqués localement. Lui-même militera à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) mais la politique ne fait alors pas encore partie de ses plans car le jeune Le Drian se dirige vers une carrière d'universitaire.



Un discours de François Mitterrand à Rennes en 1974 va bousculer son destin, il prend sa carte au Parti Socialiste et s’implique très vite dans la section lorientaise.



Maire de Lorient, Député, Secrétaire d’État à la Mer, Président du Conseil Régional, Ministre de la Défense, même si la trajectoire du “Menhir” vers les sommets peut sembler rectiligne, Jean-Yves Le Drian a connu sa petite traversée du désert dans les années 90 suite à son éviction du gouvernement en 92 puis sa défaite aux législatives de 1993. Le “Duc de Bretagne” a une capacité à surmonter les échecs et apprendre de ses erreurs mais c’est surtout un fin tacticien, un rouleau compresseur même qui lui a permis - dans sa Bretagne - d’écraser toute concurrence de droite, de se passer des écolos et de faire en sorte qu’aucune tête ne dépasse à gauche.



L’enquête de Benjamin Keltz & Nicolas Legendre est un beau travail journalistique qui permet de retracer sans complaisance le parcours de Jean-Yves Le Drian même si on sent parfois une pointe d’admiration.



Elle permet de mieux comprendre Le Drian dans ses choix et ses convictions. Ainsi, on y découvre un politicien plus attiré par le pragmatisme que par les dogmes et à ce titre son “soutien” à Emmanuel Macron plutôt qu’au candidat de son propre parti n’apparaît pas surprenant.



A l’heure où la France va élire un nouveau Président de la République et qu’une nouvelle ère s’ouvrira peut-être pour la politique française, quelle sera la place de Jean-Yves Le Drian ? Sera t-il appelé à jouer de nouveau un rôle de premier plan au niveau national ou le Duc de Bretagne reviendra t-il gouverner ses terres à plein temps ?

« Bretagne secondaire » met les pieds dans le plat : comment se loger en Bretagne alors que les résidences secondaires gagnent toujours plus de terrain ? Benjamin Keltz est parti plusieurs mois à la découverte de ces « villages fantômes » hors saison touristique.



Aux éditions Du coin de la rue, la collection “Les explorations bretonnes” rassemble des récits inédits d’auteurs partis à l’aventure dans la péninsule bretonne offrant des regards singuliers et sans complaisance sur la Bretagne. Dans ce 3e opus de la collection, Benjamin Keltz se penche sur un sujet explosif en Bretagne : la crise du logement du fait de la part croissante des résidences secondaires et des locations de courte durée au détriment de l’habitat à l’année. Alors comment faire bon ménage en prenant en considération les besoins vitaux des uns de se loger durablement et le plaisir des autres de profiter de la Bretagne à petites doses ?



L’auteur donne la parole aux maires, propriétaires en villégiature, résidents à l’année et locataires en mal de logement au fil de ses déambulations bretonnes. Un panorama de l’immobilier breton sans langue de bois, et avec beaucoup d’attachement pour les terres bretonnes.

Comme Benjamin Keltz, auteur de ce récit documenté, j’ai posé mes valises durablement en Bretagne il y a de cela quelques années maintenant. Je mesure la chance d’avoir trouvé un toit pour ma famille, à quelques kilomètres de la mer, près de Vannes, à 30 minutes du « fief » familial de mon conjoint.



Évidemment, lorsque nous nous baladons sur le sentier côtier en dehors de la haute saison touristique, nous voyons plus de volets clos en journée que de volets ouverts. Dès juin, le mouvement s’inverse… Ainsi va la vie en Bretagne !

L’auteur ancre son récit dans son histoire personnelle : il cherche à acquérir une maison près de Saint-Malo, sa région natale et va vite être confronté à la pénurie de biens et aux prix exorbitants (et la pirouette du dernier chapitre est vraiment bienvenue avec la résidence secondaire en Espagne). Il décide de sillonner la Bretagne pour comprendre ce phénomène des résidences secondaires et de la crise du logement (qui pourrait s’appliquer à la Corse, la Côte d’Azur, etc.) . Et cette quête de sens le mène de Saint-Lunaire à Belle-Ile-en-Mer, Arzon, etc. Pour ce reportage au long cours, il choisit de se faire prêter des résidences secondaires par des connaissances ou de louer via des plateformes un logement de courte durée.



Au fil des pages, il émaille son propos de références littéraires qui ouvrent d’autres portes, aussi bien sociologiques, historiques que poétiques. J’ai aimé cette façon de partager son expérience en y mêlant des témoignages de locaux et des études sur le sujet. Sans a priori ni jugement sur cet état de fait, Benjamin Kelz nous invite à réfléchir aux solutions politiques possibles pour que chacun puisse y trouver son compte.


Lien : https://www.unlivredansmaval..

3ème livre d'une collection qui permet d'arpenter la Bretagne sous différents thématiques. J'avais bien aimé le voyage dans les sommets de l'Himalaya breton, me voilà dans les résidences secondaires. Le sujet est bien abordé avec des multiples exemples, les regards croisés des locaux, des élus, des vacanciers, des historiens. Une belle contextualisation sociale historique et écologique pour aborder des sujets de fonds.