... le logos risque toujours de faire oublier la musique. (...) Si notre lecture est conséquente, elle suffit pour invalider l'analyse de Nietzsche. Encore faudra-t-il l'étayer dans tous les dialogues. Je parle nucléiquement : cela suffit pour dire que présenter Socrate comme celui par qui la raison a réduit au silence le chœur tragique, tout le soubassement dionysiaque de la Grèce, n'a rien de pertinent, puisqu'il est question dans le logos d'une musique qui n'est pas le logos mais l'accompagne et se présente comme un plus, marqué et souligné à la fin de la vie de Socrate. (Première séance, 11.10.1993, p. 43-45)