Ah ! prendre le temps,
de flâner du coté de ses paupières,
d'y débroussailler ses écrins de lumière,
d'y feuilleter les secrets de se prières,
d'y humer son âme de femme fière.
Ah ! prendre le temps,
de demain comme si c'était hier,
des matins sans hâte et sans horaire,
de ses mains jouant dans ma crinière,
des chemins qui mènent à ses lisières.
Ah ! prendre le temps,
d'écrire des tendresses à ses cheveux,
de cueillir son plaisir à qui mieux mieux,
de rire et de rire avant que d'être vieux,
de mourir à l'ombre de ses yeux.
Ah ! prendre le temps !