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Citation de lusina


- Il me semblait, ma fille, que votre mère vous avait laissée à moi pour me consoler un peu de la douleur qui toujours m’accompagne. A présent me voilà contraint à une nouvelle douleur, alors qu’il n’est pas en moi de nouvelle place où je puisse la recevoir.
Et, comme à ces mots les larmes coulaient déjà sur sa barbe respectable, elles provoquèrent celles d’Arima. Mais il se détourna, se reprit, en chevalier qu’il était, et séchant vite ses yeux, il lui dit pour la consoler, voyant ses larmes à elle couler aussi :
- Ne pleurez pas, ma fille, car ainsi vous vous navrez le cœur. Tant de larmes ne conviennent pas à votre beauté, que, même ainsi, sans pleurer, vous ne pourriez retenir aussi longtemps qu’elle ne s’en aille avant que vous l’ayez souhaité, car le bon temps ne s’attarde pour personne. Allez à la cour, où on ne pratique que des plaisirs, vrais ou feints. Laissez à votre père les peines, puisque pour elles il est né, car vous, vous avez dû naître pour autre chose, si la beauté ne vous a pas été donnée en vain.
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