Là où Nami préfère se rendre, c’est au port, où il rencontre parfois des gens de sa région, des marins travaillant sur des pétroliers et des pêcheurs aux rides profondes et imprégnées de sel. Faute de savoir comment parler avec eux, il se contente de s’asseoir à la table voisine, de boire du thé russe dans un grand verre et d’écouter leur conversation. Ces hommes parlent de filets déchirés, d’arbres desséchés, de leurs femmes à l’humeur capricieuse, du nombre de voisins alités pour une tum