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Critiques de Boris Becker (3)
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Sans filet : L'Autobiographie explosive de ..

Encouragé par la très bonne biographie d’André Agassi, j’ai récidivé avec « Sans filet » celle sortie en 2004 du champion de tennis allemand des années 80 Boris Becker.



A l’arrivée semi déception, car la vie et la personnalité de Becker champion certes exceptionnel vainqueur de six titres du grand chelem, de deux coupes davis et de quarante neuf tournois, ne sont pas aussi extraordinaires et attachantes que celles d’Agassi.



C’est le coté mondain de l’allemand qui m’a le moins passionné dans le livre, tout comme ses opinions politiques de gauches assez lénifiantes en faveur des pauvres, contre le racisme, ainsi que son admiration béate devant Nelson Mandela et Mohamed Ali.



Becker aime à montrer qu’il est un sportif intelligent, qui lit des livres, pense et a des opinions politiques.



Mais sa vie a surtout été celle d’un enfant surdoué évoluant dans un milieu de milliardaire ultra privilégié.



Difficile aussi de se passionner pour ses démêlés avec le fisc allemand, qui l’ont tout de même conduit à une condamnation à de la prison avec sursis.



Mais le pire reste sa vie privée, assez naufrageuse.



L’allemand a une manière complètement dépassionné de parler des femmes, qui lui sont toujours tombée dans les bras trop facilement en raison de sa notoriété de champion.



L’aspect sportif qui m’intéressait au plus haut point n’est évoqué que de manière trop restreinte à mon goût.



On comprend que Becker aimait Londres et Wimbledon qu’il appelait son jardin et qu’il vibrait patriotiquement pour les matchs de Coupe Davis même si il vivait très mal l’incroyable pression que lui mettait les journalistes allemands attendant toujours de lui de gagner sans cesse et ne lui pardonnant aucun faux pas.



Peu d’anecdotes sur les matchs épiques que livra l’allemand dans sa carrière et sur ses collègues, si ce n’est John Mc Enroe qu’il semble porter en haute estime malgré leurs affrontements électriques.



Evoquant la fin de sa carrière, Becker tombe néanmoins le masque en parlant de sa dépendance aux somnifères, de sa fragilité physique et surtout de l’incroyable liste des blessures qu’a du subir son corps en 14 années de professionnalisme, la plus marquante étant le percement de ses ongles pour dégonfler les poches de sang sous ses pieds après les 6h38 de son match contre Mc Enroe en Coupe Davis.



Cette partie m’a le plus intéressée, et on saisit alors mieux les sacrifices qu’impose la vie d’athlète professionnel, la rigueur des entraînements, la souffrance, l’épuisement quasi permanent et le stress immense que cela représente ce qui fait qu’une infime proportion de la population est capable d’endurer pareil régime.



Alors on se dit finalement dit que ses millions Becker les a mérité par son talent et par son caractère de champion exceptionnel, même si l’homme en revanche m’a je l’avoue laissé de marbre et n’a pas éveillé chez moi le même courant de sympathie qu’André Agassi.



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Wustenbilder Desert Images

En photographies, les déserts jordanien et syrien sur les traces de Lawrence d’Arabie.



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/10/25/note-de-lecture-wustenbilder-desert-images-mapping-lawrence-of-arabia-boris-becker/
Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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