Citation de Cielvariable
Le combat fut effroyable. Quand les mousquets furent vides, ils les empoignèrent pour cogner, assommer, tandis que les lames des coutelas tailladaient en silence. Tous les coups étaient permis. Le sang ruisselait, les corps tombaient. Pour sauver leur vie, certains sautèrent à la mer et gagnèrent le rivage à la nage. De là, ils entendirent un hurlement atroce monter dans la nuit. Ce fut le dernier que poussa Barbe-Noire : Maynard venait de lui trancher la tête. Ce dernier attacha la sinistre dépouille au mât pour faire savoir à tous que le diable en personne était mort. Mais l’on raconte que le corps sans tête du pirate nagea quelque temps autour du navire avant de couler à pic.
