Le soleil s’est lové dans tous les creux de pierre. La nuit, allée se faire voir ailleurs. Le monde, dans les douleurs de l’enfantement, mais en silence. Un faible espoir crépite au loin dans les herbes, près de la gare. La gaieté est morte de faim. Nous n’irons plus au bois. Et toujours ce désir morne et fou de cigarettes. Je suis très malheureuse. Pourtant j’aime l’ivresse du soleil, pourtant j’aime des gens. Ma vie est sale.