Bruno Ramella

Le tireur vaudou.

A Lilyville, en Louisiane, le colonel James Lamont est honnête et incorruptible. Fine gâchette, vétéran de la guerre de Sécession, il ne craint personne car il en a vu d’autres. Pourtant, quand il se retrouve face au tireur vaudou, seul, par une nuit venteuse, il sent, sous la nonchalance feinte du pistoléro, une véritable menace de mort. Empruntant le Lucky Syren, un bateau à aubes, sur la Sabine River, Tex Willer et Kit Carson sont en transit sur le chemin vers l’Arizona mais la rencontre inopinée avec Rachelle Lamont, nièce du colonel Lamont, les fait dévier de leur trajectoire initiale. Les rangers acceptent d’accompagner la jeune femme pour la protéger des mauvaises rencontres mais l’arrivée à Lilyville réserve des surprises. Le tireur vaudou, secondé par ses chiens de l’enfer, est un authentique démon qui semble immortel, protégé par une magie noire infaillible.

Premier volet d’une aventure dans le bayou, « Le tireur vaudou » est une histoire bien conçue par Pasquale Ruju qui entre immédiatement de plain-pied dans l’action. Victor Carrillo, le tueur bavard et flegmatique, impose sa présence mystérieuse. Ensuite, les commanditaires de l’assassinat pensent la jouer finement en payant Carrillo avec de la monnaie de singe et surtout en cherchant à l’éliminer au sein même de son élément nourricier, le bayou, terre mouvante de l’occultisme haïtien. La marâtre qui connaît et use de la magie noire apparaît par intermittence à des moments décisifs. Sa faculté à reconnaître la force des deux rangers la rend encore plus dangereuse. Le récit se déroule comme une malédiction en marche et Bruno Ramella, de son trait précis, comme empesé d’ombres, restitue bien la moiteur étouffante et le charme vénéneux des marais.

bienvenue dans le quotidien de la brigade

criminelle de new York.

nick raider et un inspecteur courageux et

tenace entre l, inspecteur Harry et jean Paul Belmondo époque peur sur la ville.dans ce volume

il va se lancer dans une folle poursuite pour dénouer une affaire embrouillée, de nafia et de

drogue.

après il va poursuivre des voleurs de voitures, dans

laquelle se trouve un nouveau né.

et enfin il va se retrouver au Texas, ou en allant rendre visite à un ami.

il va assister a la mort brutale d'un immigré clandestin.en enquêtant

il va découvrir un trafic

impliquant des policiers

et des notables corrompues.

heureusement qu'il peut

compter sur son équiper

Marvin brown un noir très

sympathique qui donne a

la série son caractère

humoristique.

une bonne série policière

qui peut paraître démodée

et pourtant le cocktail

sur vitaminé composé d,

action et d, humour, possède des vertus addictive, celle de se faire

avoir par des ficelles

délicieusement éculées.

pour un moment de détente et de pur bonheur.

La sorcière des marais.

A Lilyville, en Louisiane, Carrillo, redoutable pistoléro protégé par la magie vaudou de Marine, sorcière douée de pouvoirs paranormaux, apparaît la nuit, accompagné de ses deux chiens de l’enfer. Il vient exécuter les commanditaires de l’assassinat du colonel Lamont qui l’avaient mandaté pour cette sinistre besogne et avaient tenté ensuite de l’éliminer à son tour. Carrillo a un sourire éclatant de carnassier implacable. Il se sent infaillible jusqu’à ce qu’il se confronte à Tex Willer. Pourtant, le ranger ne peut pas grand-chose contre la puissance du talisman protecteur de Carrillo. Marine veille jalousement sur son poulain qu’elle considère comme son fils. Avec ses facultés à prendre possession des esprits, à lire l’avenir ou à commander aux animaux, la sorcière peut jouer ses mauvais sorts avec toujours un coup d’avance. Pour Tex et Carson, la partie risque d’être serrée.

2e et dernier volume d’une histoire ancrée dans les terres vaudous de Louisiane, le scénario joue habilement la carte du fantastique. Sans trop en faire, Pasquale Ruju utilise tous les ingrédients du genre pour épicer son récit : alligators de combat, Cajuns possédés, marais impénétrables. Bruno Ramella se sort très honorablement de la lourde tâche consistant à dessiner la série Tex Willer. Dans cette aventure ésotérique, le ranger reste maître de lui-même alors que la situation est surnaturelle. Il parie sur ses facultés et sur celle de son compagnon Kit Carson sans jamais tricher.

Kit contre Kit.

Proteus enrôle des sbires et endosse des rôles afin de développer ses activités criminelles et de semer les rangers justiciers. Toujours en retard d’un train, Tex Willer et Kit Carson font le ménage à mesure de leur avancée, éliminant les intermédiaires mais le maître protéiforme a toujours une longueur d’avance, un coup tordu à jouer. Même le lecteur finit par douter en perdant le fil des métamorphoses du diabolique homme caméléon. Il faudra une confrontation brutale en Kit Willer, fils de et son sosie, Proteus en personne. Tex devra trancher dans le vif du sujet sans aucun droit à l’erreur.

Pasquale Ruju est un scénariste à l’aise avec les récits qui frisent avec le surnaturel. Proteus, par ses singularités et son absence totale d’émotion ou d’empathie, par ses capacités à renaître, éternellement fringant en dépit des années et des coups, ressemble à un dieu mauvais venu parmi les hommes pour attiser les bas instincts sous un masque impassible. Bruno Ramella est convaincant dans sa prestation graphique et clôt avec aisance la chevauchée tortueuse d’un Protée capable de rebondir une prochaine fois.

Le retour de Proteus.

Perry Drayton alias Proteus va mettre en œuvre ses capacités à se grimer et à endosser n’importe quelle physionomie pour tenter de s’extraire de la prison de Yuma, en Arizona où il est détenu sous haute surveillance. Une semaine plus tard, à Sanford situé dans l’ouest de l’Arizona, des desperados tentent un braquage de la banque mais rien ne se passe comme espéré par les bandits. Pour les rangers Tex Willer et Kit Carson, il semblerait que Mister P, le génie transformiste, ennemi récurrent, soit à nouveau en capacité de nuire. Invisible et insaisissable, Proteus pourrait sévir à Flagstaff, la ville de ses débuts dans le meurtre et la rapine.

Apparu dans Tex 86 « Rio Verde » (1967) et 87 « Yuma », puis resurgi dans Tex 185 « Il giudice Maddox » (1976) et 186 « L’uomo dai cento volti », continué dans Tex 316 « Il delitto di Kit Carson » (1987) et 317 « L’inafferabile Proteus », Perry Drayton, l’incarnation maléfique revient sur le devant de la scène du crime en 2018 avec le même allant et un aplomb similaire. Le scénariste Pasquale Ruju a repris le personnage créé par Bonelli et Gallep, l’insérant dans une histoire à tiroirs où Proteus sévit et rebondit, aussi évanescent que l’esprit du mal. Le dessinateur Bruno Ramella s’attaque sans complexe au fer de lance des éditions Bonelli, Tex Willer et s’en sort plutôt bien mais le western ne lui est pas étranger puisqu’il a réalisé de nombreux épisodes de Magico Vento. Son graphisme est lisible et expressif. D’un trait dynamique, il embarque le lecteur dans une chevauchée diabolique qui se poursuit et se termine dans le n° 694. A noter un nouvelle fois la remarquable couverture réalisée par Claudio Villa, jouant avec la pénombre, les reflets et les regards échangés, tout un art en apothéose.