"J'ai eu le temps de m'imaginer avec elle, de fantasmer sur ce qu'on ferait, de craindre d'avoir tout perdu. Un temps infiniment long qui rend mes baisers affamés et mes caresses pressées. Mais l'impatience de l'embrasser et de la toucher se mue déjà en un truc beaucoup plus profond, à la hauteur de ces sentiments que j'apprends à apprivoiser.
C'est dingue, comment ai-je pu attendre autant avant d'être prêt à l'aimer ?" (p.457)