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Citation de Cielvariable


Il l'embrassa de nouveau. Cette fois, le baiser n'était pas innocent. Elle ne s'en plaignit pas, au contraire. Il avait le goût de la passion brute et douce. Son poids reposa sur elle, partout où il fallait, et elle sentit les différences entre ce qui faisait de lui un homme, et d'elle une femme.
Elle répondit à son baiser avec désespoir, voulut le sentir, voulut apprécier les sensations que cela lui donnait. Sa main sur sa taille, chaude sur sa peau nue, glissa un peu plus loin sous son chemisier, et il prit son sein dans sa main en coupe. La douceur de son contact la fit gémir ; elle avait très envie de plus.
Son baiser descendit de ses lèvres dans son cou. La sensation de ses baiser brûlants lui donna l'impression d'être toute liquide à l'intérieur. Besoin, envie, désir : elle ressentait tout cela.
Lorsque sa main se posa dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge, elle se releva pour lui faciliter la tâche. Quand sa paume vint se reposer sur son sein nu, elle trembla de plaisir.
Il enleva son débardeur, se débarrassa en même temps du soutien-gorge, et ses yeux se posèrent d'un coup sur ce qu'il venait de découvrir. Elle aurait cru être gênée. Mais ce n'était pas de la gêne qui s'agitait en elle. C'était...
- Tu es si belle, déclara-t-il d'un voix rauque.
C'était cela. C'était ce qu'il lui faisait ressentir. Il lui donnait l'impression d'être belle. Chérie, aimée.
Il inspira brusquement.
- Nous ne devrions probablement pas...
Elle colla un doigt sur ses lèvres.
- Je le veux.
Elle passa sa main dans son cou, entrelaça ses doigts dans ses épais cheveux bruns et rapprocha sa bouche de la sienne. Et en quelques secondes, ils se perdirent l'un dans l'autre.

En un battement de cœur de vampire, son baiser devint torride. Elle n'était même pas consciente qu'il avait enlevé sa chemise jusqu'à ce qu'elle sente son torse nu contre ses seins. Elle frissonna de plaisir. Ses baisers descendirent dans son cou, puis plus bas. Cette sensation lui fit cambrer le dos et prononcer son nom.
Puis son téléphone sonna.
Son grondement, grave et bas, résonna contre son épaule nue. Il leva la tête. Ses yeux étaient brillants, les iris bleus brûlaient de désir.
- Je déteste la technologie moderne.
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