Nous trois on le regarde faire, têtes en l’air, cou cassé. Ceux de là-haut continuent à dérouler le fil qui est plus qu’à quelques mètres du sol. Enfin la queue du câble caresse les poils de la toundra et le gamin pose deux guiboles flageolantes par terre, tête baissée sous la capuche fouettée par l’air. Avec le vent et le souffle de l’hélico, ça lui prend plusieurs minutes de se détacher du harnais, sans parler du froid qui engourdit les doigts.