Dans la famille de Béa, on a la musique dans la peau. Isla, la grande sœur, joue du violon et Béa du triangle. Enfin pour le moment, car la petite fille sait qu’elle est faite pour un tout autre instrument, bien plus majestueux.
Aussi, dès que le vent se lève et la fenêtre s’ouvre brusquement, Béa est comme guidée vers la chambre qui renferme, « sur de toutes petites roues dorées » un piano. Encouragée par un chat fantomatique et une souris curieuse, elle jouera ses premières notes…
À la moue boudeuse et dubitative du début de l’histoire, s’imposera celle d’une petite fille espiègle et fière (comme en témoigne également la 1ère de couverture) dont les doigts glisseront comme par magie sur le clavier familial.
À l’atmosphère onirique s’ajoute un brin d’humour grâce à la présence de la petite souris et du chat, témoins de l'émancipation musicale de Béa. Chaque son se transforme en une espèce de rêverie singulière et la présence du chat Maestro Gus en devient quasi fantomatique.
Les illustrations, vives et lumineuses, miment le mouvement des mélodies et des gestes de Béa, et ne sont évidemment pas sans rappeler celles de Quentin Blake. Tout y est exalté et de fait, nos yeux dansent au son des notes qu'égrène Béa. On entendrait presque la musique se jouer et les notes voler sous nos yeux surpris. Vraiment.
Un bel album poétique (dont la traduction retranscrit bien la musique du texte d’origine) d’une subtilité rare et saisissante.
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Dans la famille de Béa, la musique c’est une histoire de famille puisque chaque membre joue d’un instrument. Sa grande sœur Isla laisse s’envoler des douces notes de musique de son violon. Quant à Béa, elle s’adonne à jouer du triangle, sans grande conviction. Déterminée à devenir à son tour une grande musicienne, elle se découvre un talent inné pour un autre instrument. Dans une chambre, elle découvre un piano, sur lequel ses doigts se posent pour la première fois. Comme une évidence, ses doigts pianotent sur les touches du piano pour composer de douces mélodies. C’est avec l’aide du chat fantomatique Maestro Gus, qu’elle donnera vie à ses premières notes très réussies.
Un récit poétique court qui invite le lecteur à persévérer, à croire en ses capacités et à suivre ses vocations pour accomplir et réaliser des exploits. L’audace de Béa lui permet d’exceller dans son domaine de prédilection. Cet album est une ode au talent artistique et musical.
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Petite nouveauté 2021, Maya et Mine , c'est essentiellement l'histoire d'une petite fille qui aide une chatte à retrouver son foyer. Elle la découvre un soir, solitaire sur un toit, parvient à l'amadouer, puis la trimballe dans le panier de son vélo à la recherche de sa famille. Maya fini par suivre les directives du chat, qui la mène sur les berges. Sur une maison-bateau se trouve un couple et c'est eux qui hébergent la chatte. En guise de remerciement, la chatte offre l'un de ses chatons à Maya, qui supporte difficilement la vie sur le bateau en raison de son mal de mer.
Une histoire simple, avec un style graphique un peu chaotique et une palette de couleur en aquarelle dominée par les gris et les oranges.
On pourrait dire que la morale de cette histoire est que la confiance , ça se gagne et que l'aide est souvent récompensée. On pourrait aussi dire que rien n'est plus précieux que son chez-soi, là où se trouve nos proches.
Personnellement, je ne suis pas emballé par le graphisme et l'histoire, sans être mauvaise, ne m'interpelle pas plus que ça, mais ce sont là des considérations propres à moi.
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