Citation de RChris
Le One Two Two
L'idée géniale de Monsieur Marcel ? Offrir sans avoir à bouger, une croisière des sens. Les chambres sont là pour dépayser. Il y en a de mille et une sortes, pour autant de nuits : la japonaise décorée . d'estampes coquines, la mauresque avec ses houris, la médiévale avec ses armures, la chinoise aux murs tendus de soie, celle de torture au carcans et crochets, celle des supplices où l'on pouvait crucifier ou faire crucifier. Mais aussi un grenier à foin avec authentiques bottes de paille, une hutte de sauvages décorée de masques nègres, de peaux de crocodile et d'une tête de rhinocéros, une cabine de transatlantique, avec lit bateau, bruit des vagues et houle de mer, qui au moment critique passait par le hublot. Il y avait même un mât pour s'accrocher! L'igloo d'Esquimaux avec couchettes en peau de renne et faux icebergs était glacé à souhait, le salon Miami, le jardin fleuri, très accueillants. Dans la chambre campagnarde tendue de cretonne, les clients pouvaient déguster des oeufs du jour, caresser un canard, admirer des petits oiseaux dans leur nid. L'une des carrées les plus prisées était un compartiment de chemin de fer reconstitué à l'identique, équipé de manière à faire croire que l'on roulait vraiment sur les rails. Il n'y manquait ni le sifflet de la locomotive ni le paysage, avec vaches, défilant de l'autre côté de la fenêtre. Alphonse Boudard, toujours lui, se souvient d'avoir partagé sa cellule de Fresnes avec un individu qui prétendait avoir été employé en tant que faux contrôleur des chemins de fer. Sa tâche : surgir à I'improviste et demander à vérifier les billets! La fille était, bien sûr, assortie aux décors : infirmière, fermière en sabots, Américaine, petite "matelote" en maillot rayé, institutrice sévère, danseuse exotique vêtue d'une simple ceinture, écoliere en blouse grise et natte, secrétaire revêche, dominatrice cruelle...
L'idée géniale de Monsieur Marcel ? Offrir sans avoir à bouger, une croisière des sens. Les chambres sont là pour dépayser. Il y en a de mille et une sortes, pour autant de nuits : la japonaise décorée . d'estampes coquines, la mauresque avec ses houris, la médiévale avec ses armures, la chinoise aux murs tendus de soie, celle de torture au carcans et crochets, celle des supplices où l'on pouvait crucifier ou faire crucifier. Mais aussi un grenier à foin avec authentiques bottes de paille, une hutte de sauvages décorée de masques nègres, de peaux de crocodile et d'une tête de rhinocéros, une cabine de transatlantique, avec lit bateau, bruit des vagues et houle de mer, qui au moment critique passait par le hublot. Il y avait même un mât pour s'accrocher! L'igloo d'Esquimaux avec couchettes en peau de renne et faux icebergs était glacé à souhait, le salon Miami, le jardin fleuri, très accueillants. Dans la chambre campagnarde tendue de cretonne, les clients pouvaient déguster des oeufs du jour, caresser un canard, admirer des petits oiseaux dans leur nid. L'une des carrées les plus prisées était un compartiment de chemin de fer reconstitué à l'identique, équipé de manière à faire croire que l'on roulait vraiment sur les rails. Il n'y manquait ni le sifflet de la locomotive ni le paysage, avec vaches, défilant de l'autre côté de la fenêtre. Alphonse Boudard, toujours lui, se souvient d'avoir partagé sa cellule de Fresnes avec un individu qui prétendait avoir été employé en tant que faux contrôleur des chemins de fer. Sa tâche : surgir à I'improviste et demander à vérifier les billets! La fille était, bien sûr, assortie aux décors : infirmière, fermière en sabots, Américaine, petite "matelote" en maillot rayé, institutrice sévère, danseuse exotique vêtue d'une simple ceinture, écoliere en blouse grise et natte, secrétaire revêche, dominatrice cruelle...
