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Citation de Ziliz


Ziliz
06 décembre 2015
Aux yeux des autres habitants du village, la famille de Barjo ne valait pas mieux que les porcs. Ils étaient la lie de la création.
La caravane abritait une véritable collection de monstres de foire, fruits des coucheries d'un soir de la mère [alcoolo et toxico] qui s'était tapé tous les motards, les gitans et les ivrognes du bled. Ceux des enfants qui n'étaient pas dégénérés étaient d'une cruauté machiavélique.
Everill [l'auteur du roman] me faisait penser à un Harry Crews ou à une Flannery O'Connor qui se seraient égarés sous des climats plus froids - et plus familiers.
Au fin fond du pays de Galles.
L'aîné était de loin le plus abruti et le plus violent de la fratrie. On l'appelait Cogneur et, quand il ne tentait pas de copuler avec les poules, il terrorisait ses cadets à grand renfort de beignes et de torgnoles. Quand la volaille venait à manquer, il se rabattait sur ses deux petites soeurs : Mary, qui avait pour toute possession une bible, et Mong, totalement aphasique, qui ne savait que baver et renfiler.
[...] La mère n'était qu'un fantôme, trop bourrée, trop nase ou trop défoncée à l'arrière de la caravane pour offrir une quelconque protection à ses enfants.
(p. 46-47)
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