"Elle détestait compter les jours qui la séparaient du prochain message, car c'était tout ce qui lui restait de son homme. Après celui-ci, il n'en resterait plus que trois. Et elle détestait penser à ce que serait sa vie quand il n'y aurait plus de Gerry. Les souvenirs, c'était bien joli, mais on ne pouvait ni les toucher, ni les sentir, ni les serrer contre soi. Ils ne collaient jamais complètement au moment présent et s'effaçaient avec le temps." p.238