Comme Desproges, Guy Hocquenghem est de ces rebelles qui manquent à la société française. Dans notre société du spectacle, quel journaliste aujourd’hui pourrait dire : « Un journal qui respecte la tranquillité de ses lecteurs, c’est un dortoir ou un hôpital ». L’un des premiers à avoir fait de la question homosexuelle une question vraiment politique en créant le FHAR (Front homosexuel d’action révolutionnaire, rien que ça !). Cet essai nous trace le parcours d’un révolté permanent et d’un pamphlétaire brillant comme on n’en retrouve plus beaucoup à notre époque. Alain, toqué du doc.
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