Le témoignage d'Etty est une leçon d'empathie pour ceux qui n'auraient pas le mode d'emploi de la vie spirituelle, qui se sentiraient spirituellement desséchés et qui ne voudraient pas mourir sots. A la fin de "L'Etranger", Camus écrit :"Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine." Le journal d'Etty s'achève sur ces mots :" On voudrait être un baume versé sur tant de plaies".