Un sentiment de liberté m’animait, une libération salvatrice. J’errais dans cette immense demeure, le cœur léger, déchargée du fardeau de celui qui partageait ma vie. Enfin, je pouvais me projeter à ma guise, laisser les choses s’ouvrir à moi, découvrir avec passion chaque détail que je croisais tout en marchant avec nonchalance. J’entrais en communion avec l’endroit, une phase particulière d’acclimatation que je ne souhaitais pas précipiter.