J’ai choisi l’accueil en souvenir de mon arrière-grand-mère italienne, qui a perdu son bébé en traversant clandestinement les Alpes, en souvenir de ma grand-mère allemande, enfermée par la Gestapo. Pour elles et pour mes parents. Si j’avais laissé ces enfants au bord de la route, ma mère m’aurait engueulé. J’ai préféré affronter la violence des procureurs.