Je me rappelais la suite du proverbe : « À chacun le sort qui lui échoit, ainsi va la vie.» Moi, je rêvais d'un avenir radieux, croyais avoir un autre destin. Je voulais devenir médecin, j'ai fini assassin. Je pensais à la muette et me suis rendu compte que la souffrance et la solitude de ma tante ne s'étaient pas effacées avec sa mort, elles étaient devenues miennes. La muette et moi avions la même mauvaise étoile. Je la portais en moi depuis sa mort.