Un immense merci Chantal pour cette petite merveille, ce petit joyau, que je suis en train de lire. J’en déguste chaque jour 3 ou 4 pages que je savoure lentement, délicatement, elles me procurent un âpre bonheur. Je relis à voix haute les plus beaux passages, une joie sourde empreint alors mon âme qui se nourrit dans ce moment privilégié, de mon amour de la montagne, cet amour qui explose dans chacune de vos phrases, me faisant revivre ces moments magiques passés sur ses flancs, sur ses crêtes, dans ses alpages et sentiers. Une douce nostalgie illumine mes pensées, et je ressens même un bien-être physique. La douce brise parfumée caresse de nouveau mon visage, ou le rude baiser du vent froid que j’aime aussi. Je revis ce silence absolu du haut monde minéral qui m’impressionne tant. Et puis le récit de ces gestes ancestraux des paysans montagnards, des vieux bergers, des enfants des hameaux, aujourd’hui disparus. J’aime aussi leur rendre visite, caresser les vieilles pierres, admirer leur assemblage savant dans les lambeaux des murs subsistant, imaginer la rude vie de ces femmes et de ces hommes isolés du reste des humains, me demander s’ils étaient heureux. Quelle sorte de bonheur, sans doute perdu aujourd’hui dans cette société tellement différente, amollie par la facilité des progrès techniques ou abrutie par le stress et les écrans, insensible à la vie de la nature. (Ce n’est pas le cas de tous les humains heureusement).
Et quelle magnifique écriture, lumineuse, qui coule limpide comme l’eau des ruisseaux sur les beaux cailloux qu’elle caresse en passant. Nous ce sont nos cœurs qui sont caressés, nos émotions ravivées.
Quelle chance j’ai eu de tomber par hasard sur votre livre dans une petite librairie du Queyras.
Merci, merci, merci, merci ….portez vous bien. Peut-être vous retrouverai-je dans un prochain livre ? Etienne
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