Mais quelle infériorité plus grande que celle de ne pouvoir parler naturellement, de naissance, qu'une langue et de s'entendre dire qu'on ne la sait pas? Il n'y avait pas jusqu'à notre « accent » qu'on ne nous reprochât, comme s'il n'était pas, lui-même et à lui seul, une preuve excellente de notre appartenance à cette grande communauté des dialectes et patois français, car chaque province a le sien.